Sacrifice

En sacrifice à Dieu, offre la reconnaissance ;
acquitte–toi de tes vœux envers le Très–Haut. (Ps 50, 14)

Combien de fois n’entendons-nous pas : J’en ai fait des sacrifices !….
A-t-on une vague idée de ce qu’est un sacrifice ?
Dans le dictionnaire il y a deux définitions :

  • offrande faite à une divinité;
  • renoncement volontaire ou forcé.

Et dans le sens de l’expression « J’en ai fait des sacrifices » : une privation.
Dans le psaume 50, le sacrifice regroupe ces trois définitions du moins pour ce qui est des sacrifices que les hommes font à Dieu.
Grâce au psalmiste, une quatrième définition vient augmenter notre trouble, le sacrifice de reconnaissance.
Qu’est-ce que cela ?
Offrir un animal, de l’argent, c’est normal, c’est matériellement visible ! Mais la reconnaissance ? …
Et bien la reconnaissance, c’est dire merci, dans le verset qui nous occupe, dire merci à Dieu.
Depuis Jésus et son sacrifice complet, voilà le seul sacrifice que Dieu accepte encore aujourd’hui : le sacrifice de reconnaissance, le remerciement.
Est-ce vraiment un sacrifice ?
Oui, pour Dieu c’est le plus beau :

Celui qui, en sacrifice, offre la reconnaissance me glorifie, et à celui qui veille sur sa voie je ferai voir le salut de Dieu. (Ps 50, 23).

Puisque Dieu nous aime le premier, nous voulons lui exprimer notre reconnaissance, notre action de grâce: « Merci !». Pour ce qu’il est, pour ce qu’il donne. Parce qu’il est avec nous et que nous reconnaissons sa présence, lui qui traverse avec nous les joies et les difficultés de notre vie.
Dieu ne demande pas tout de nous. Non ! Il se réjouit grandement quand il entend de temps en temps un « merci » qui lui vient de la terre ou plutôt de notre cœur.
Un des bons moyens de s’acquitter de ce sacrifice est de chaque semaine (ou chaque mois, chaque trimestre, chaque année, …etc… notre périodicité est la sienne) venir se recueillir avec la communauté et d’ensemble lui dire, lui crier, lui chanter « Merci». Ce n’est pas notre offrande qu’il regarde, il ne fait qu’écouter et même si il n’entend pas ce qu’il voudrait, il agit à notre demande :

Invoque–moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. (V 15)

En ce mois de septembre, mois de reprise de toute une série d’activités, pensons à ce verset 14 du psaume 50,

En sacrifice à Dieu, offre la reconnaissance ; acquitte–toi de tes vœux envers le Très–Haut.

Notre salut est à ce prix.

Votre pasteur.