(Lamentations 3.22-23, version Segond)

Pâques, c’est le temps du renouveau. La résurrection, renaissance de la vie, à la fois physique et morale, se fête le dimanche de Pâques, mais également tous les dimanches et même chaque matin.

Après l’arrêt et le repos momentanés de la nuit, vient le réveil de toutes nos facultés. Moment douloureux pour beaucoup. Que nous apprend l’Écriture de cette petite résurrection quotidienne et de ses conditions ?

« Les bontés de l’Éternel se renouvellent chaque matin » (Lam.3.22-23), depuis la Création du monde :

« Au commencement, il y avait des ténèbres… Dieu dit : « Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. »

Le psaume 104 poursuit : « Le soleil se lève : l’homme sort pour se rendre à son ouvrage, et à son travail jusqu’au soir. Que tes œuvres sont en grand nombre, ô Éternel ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens » (v.22-24).

Face à ces bontés, le croyant exprime sa reconnaissance : « Je chanterai l’Éternel tant que je vivrai, je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Que mes paroles lui soient agréables !
Je veux me réjouir en l’Éternel. Mon âme, bénis l’Éternel ! » (Ps.104.33-35).

Or, ces bontés ne sont pas seulement matérielles , elles sont aussi morales :
« Les compassions de l’Éternel ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin. L’Éternel est mon partage, c’est pourquoi je veux espérer en lui. L’Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour celui qui le cherche. Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Éternel » (Lam.3.22-26).

Mais ce n’est pas tout, l’Éternel m’instruit et me charge d’une mission :
« Le Seigneur éveille chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples. Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière. Le Seigneur m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu » (Esaïe 50.4-5).

Jérémie joint sa voix à celle d’Esaïe et conclut : « Réfléchissons à nos voies, examinons-les à fond et revenons à l’Éternel. Élevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel ! » (Lam.3.40-41), approchons-nous de Dieu et offrons-lui notre service.

Jean CHARLES