Mois de Septembre : mois de rentrée, mois de travail !

Joli mois de Septembre … Charnière entre l’été et l’automne en Europe.
Mois de vacances pour certains encore, mais surtout mois de rentrée pour la plupart, mois de remise au travail et de reprise des activités diverses. Tout le monde au travail car septembre est là !
Dans la société occidentale dans laquelle nous baignons, la reconnaissance sociale passe d’abord par le travail. J’avoue que j’ai du mal à accepter cette conception.

Voyons, un peu d’histoire pour mieux comprendre … Apparemment, le verbe « travailler » fait son apparition vers 1080 (Dictionnaire étymologique Le Robert). Il est issu du latin populaire « tripaliare » qui signifie « tourmenter, torturer » (trepalium). Vers 1130, le « déverbal » « travail » fait son apparition pour signifier des idées de tourment, de peine et de fatigue. Ce n’est qu’au XVème siècle que le mot devient un synonyme neutre pour activité productive et signifie l’idée d’activité quotidienne permettant de subsister. Les implications sociales du travail prennent forme. Puis le verbe se répand au sens d’exercer une activité régulière pour assurer sa subsistance, d’où faire travailler … Et nous connaissons la suite et l’évolution.

Pourquoi travailler ? C’est assumer une responsabilité dans la société. Travailler, c’est offrir ses compétences pour le bien de tous. Travailler, c’est servir l’autre. Tout travail mérite salaire afin d’assurer sa subsistance et /ou les besoins de sa famille. Cependant n’oublions pas qu’il y a aussi beaucoup de travaux, qui ne sont pas rémunérés, et qui sont de véritables services à l’autre : par exemple, la femme au foyer, le bénévolat, et aussi l’engagement de chacun dans une communauté ou dans une association. Ceux-ci sont-ils moins méritants que les autres ?

Le danger, dans la société actuelle, c’est le désir d’avoir toujours plus : pour exister, il faut  »avoir ». Et quand on a quelque chose, on se croit supérieur aux autres. En avons-nous toujours bien conscience ?
L’excès nuit en tout. L’absence de travail mène à l’ennui, à l’oisiveté. Trop de travail conduit au surmenage et à l’oubli des autres. Comment trouver l’équilibre ? Comment éviter la hausse du taux de chômage ? Une piste est peut-être d’avoir l’esprit de partage, qui est une valeur chrétienne. Qu’en pensez-vous ?

A bientôt et bonne rentrée à toutes et à tous.

Hery