Notre Foi

Il n’est pas inutile de chercher ce que l’on croit, d’y réfléchir en discutant, lisant, priant … pour progresser dans sa perception de la foi.

La confession de foi essaye de dégager les points prioritaires à nos yeux. Elle s’exprime souvent à la première personne : « Je crois en Dieu le Père … »

Dans la communion de l’Église universelle, nous nous reconnaissons héritiers de ceux qui ont confessé leur foi dans le Symbole des Apôtres, le Symbole de Nicée-Constantinople, le Symbole d’Athanase, la Confession d’Augsbourg, le catéchisme de Heidelberg et les 25 Articles de religion.

Les grandes affirmations de la foi réformée

Les Églises protestantes, outre les convictions communes à tous les chrétiens, reconnaissent ces grands principes:

A Dieu seul la Gloire

Rien n’est sacré, divin ou absolu en dehors de Dieu.
Dieu est un Dieu de liberté, qui appelle une libre réponse de la part de l’être humain, en conséquence les protestants sont favorables à un système social qui respecte la pluralité et la liberté de conscience.

La Grâce seule

La valeur d’une personne ne dépend ni de ses qualités, ni de ses mérites, ni de son statut social, mais de l’amour gratuit de Dieu, qui lui confère un prix inestimable.
L’homme n’a donc pas à mériter son salut en essayant de plaire à Dieu. Dieu lui fait grâce, sans condition.
Cet amour gratuit de Dieu rend l’homme apte, à son tour, à aimer ses semblables, gratuitement.

La Bible seule

Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible.
Elle est le fondement de notre foi et la norme de notre conduite. A travers les témoignages humains qu’elle nous transmet, la Bible est la Parole de Dieu, la référence dernière en matière théologique, éthique et institutionnelle.
Les textes bibliques dessinent des principes généraux à partir desquels chaque protestant, pour ce qui le concerne, et chaque Église, collégialement, tracent l’espace de leur fidélité.

L’essentiel c’est la foi

La foi naît de la rencontre personnelle avec Dieu. Cette rencontre peut surgir brusquement dans la vie d’un individu. Le plus souvent, elle est l’issue d’un long
cheminement parsemé de doutes et d’interrogations. La foi est offerte par Dieu, sans condition. Tout être humain est appelé à la recevoir dans la liberté. Elle est la réponse humaine à la déclaration d’amour faite par Dieu, en Jésus-Christ.

Le sacerdoce universel

Parmi les principes les plus novateurs de la Réforme, le sacerdoce universel des croyants instaure une place identique, au sein de l’Église, à chaque baptisé.
Pasteurs et laïcs se partagent le gouvernement de l’Église. Chacun doit y prendre sa part de responsabilité et être témoin de la fidélité à la parole divine.
Les pasteurs n’ont pas de statut à part dans l’Église. Ils y exercent une fonction particulière, à laquelle des études universitaires de théologie les ont conduits.
Le ministère pastoral est, avant tout, un ministère d’enseignement et d’unité.

Se réformer sans cesse

L’Église rassemble, dans une même foi, tous ceux qui confessent que Jésus-Christ donne sens à leur vie. Les institutions ecclésiastiques, quant à elles, sont des réalités humaines. En référence à l’Évangile, les Églises sont appelées, sans cesse, à porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement.