Le passé est important pour nous! Il donne une référence au présent et permet de construire l’avenir. L’histoire nourrit aussi son homme ! N’est-ce pas chers historiens !… Mais qu’en pense Dieu ?

Je pense qu’il est pour l’histoire et les repères qu’elle apporte à l’humanité matérialisée par la vie quotidienne du peuple élu : le peuple d’Israël.
D’ailleurs le début du Décalogue fait échos à l’histoire :

« Je suis le Seigneur ton Dieu ; c’est moi qui t’ai fait sortir de l’Egypte, de la maison des esclaves. » (Exode 20, 1)

Cette phrase est le fil conducteur du premier testament. Dans toutes les épreuves que le peuple d’Israël subit, il se rappelait ce premier conseil divin ; sa force, son moral revenait encore plus fort qu’il ne l’était avant. C’est avec ce premier commandement que les générations présentes confieront aux générations futures le témoignage de l’amour de Dieu.

Mais l’histoire peut aussi être cruelle. Combien d’envahisseurs font référence à l’histoire pour conquérir un territoire, ou revendiquer une hégémonie territoriale, culturelle ou linguistique?

C’est peut-être pour remettre de l’ordre dans tout cela qu’est venu Jésus.
Le deuxième testament est plus axé sur l’avenir et veut oublier le passé pour mieux vivre le présent sans se soucier de ce que sera demain.

Lors de ses rencontres, le fils de Dieu efface le passé de ses interlocuteurs pour les faire entrer dans l’avenir.

Il veut faire oublier ce qu’il y a eu « avant » lui. Pour qu’une fois qu’il ne sera plus là, que tous ceux qui le connaissent aient toujours l’espérance de son retour prochain.
Le dernier livre de la Bible se termine d’ailleurs en faisant une promesse tournée vers le futur.

Dans l’Apocalypse, se livre qui est la « révélation », nous sommes invités, nous les lecteurs actifs dans la construction du Royaume qui vient, à entendre la voix venant du trône suprême :

« Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Celui qui était assis sur le trône dit : De tout je fais du nouveau. Et il dit : Ecris, car ces paroles sont certaines et vraies. » (Apocalypse 21, 4 & 5)

Avec Jésus et depuis la première Pentecôte, nous entrons dans les secondes (car il n’y en pas de troisièmes) choses ! Nous écrivons le troisième testament celui qui raconte notre futur qui est éternel grâce à Jésus.

Votre pasteur,
Bernard DERNONCOURT