Un Dieu présent dans tous les actes de notre vie

SEIGNEUR,
qui as le temps entre tes mains,
prends en charge cet an qui vient.
Et qu’il soit pour tous béni.
Tu as donné en Jésus-Christ
Un chemin pour marcher vers le but.
Tout ce que l’homme entreprend S’écoule devant ses yeux,
Mais Toi seul peux accomplir.
Les années que Tu nous donnes Vont vieillir comme un habit
Si ta bonté ne nous conduit.
Toi seul es Eternel, Origine, but et cœur de l’envol de tous nos temps.
Conserve-nous ta grâce Conduis-nous par la main
Afin que nous allions en paix. (d’après Jochen Klepper)

Proverbes 16/1-9

  1. Les hommes forment des projets,
    mais c’est au Seigneur qu’appartient le dernier mot.
  2. Chacun pense agir toujours correctement,
    mais le Seigneur juge nos véritables motifs.
  3. Confie ton activité au Seigneur, et tu réaliseras tes projets.
  4. Le Seigneur a tout fait dans une intention précise,
    même les méchants pour le jour de leur châtiment.
  5. Le Seigneur déteste les hommes orgueilleux; on peut être sûr qu’il les punira.
  6. Par la bonté et la fidélité, on peut réparer un tort.
    En respectant le Seigneur, on peut éviter d’agir mal.
  7. Lorsque le Seigneur approuve la conduite de quelqu’un,
    il le réconcilie avec ses ennemis eux-mêmes.
  8. Mieux vaut un maigre salaire gagné honnêtement
    que de gros revenus tirés d’af­faires louches.
  9. L’homme élabore des plans, mais le Seigneur en dirige la réalisation.

PRIERE
Tu le sais, Seigneur, je ne suis pas des plus rapides. Je suis un escargot. Je porte ma maison, mes pieds sont lourds, je dois réfléchir longtemps avant de décider.
Mes yeux ne voient pas plus loin que la prochaine plante.
Peut-être suis-je passé souvent tout près de toi, en rampant, sans te reconnaître.
Pardonne, Seigneur qui voit les traces des limaces sur le gravier, et permets à ceux qui portent les fardeaux arriver jusque vers toi, même s’ils sont en retard. Rudolf Otto Wiemer

 

La vie, ce n’est pas d’être pieux, mais de le devenir.
Ce n’est pas d’être en bonne santé, mais de le devenir.
La vie n’est pas un être, elle est un devenir, elle n’est pas un repos, elle est un exercice.
Nous ne sommes pas encore, mais nous le deviendrons !
Ce n’est pas encore fait, ni arrivé, mais c’est en route !
Ce n’est pas le but, mais c’est bien un chemin. Martin Luther

Texte surprenant, au premier abord, pour le matin d’une nouvelle année.
Certains le trouveront vieux jeu, d’autres diront qu’il n’est pas très réel et que les choses ne se passent pas comme il le laisse entendre.
Pourtant, sous les mots qui semblent décevoir, il y a un message:
Notre Dieu est présent dans tous les actes de notre vie. Rien n’échappe à son attention, à sa bienveillance, Il va marcher avec nous tout au long de l’année qui commence.
Oui, nous pouvons nous réjouir du nouveau matin, du nouveau jour, de la nouvelle semaine, de la nouvelle année.
C’est un nouveau délai, une nouvelle occasion, un nouveau terrain à explorer.
Pourtant, quand on vieillit, on tend à s’enfermer, à se répéter.
Il semble qu’on est sur des rails dont on sortira pas ….
Oui ce matin, nous avons passé une triple frontière: un nouveau jour, une nouvelle semaine, une nouvelle année.
On peut avoir beaucoup de questions, beaucoup de craintes … ou d’espoirs.
On peut échanger des voeux, prendre de bonnes résolutions, faire la fête pour ne plus penser à l’angoisse … on peut beaucoup …
On peut entendre, écouter la promesse:
« Tu n’es pas trop peu de choses …. Tu as pour moi une valeur infinie …
Ton nom est inscrit dans les cieux. Je n’éteins pas le lumignon qui fume encore …
De l’arbre séculaire, un frais rameau jaillit. Le désert refleurit …
Je m’occupe de faire de ta vie une vraie vie…
Pensons au vieux Siméon dans le Temple, découvrant, discernant Jésus …
Après bien des autres, il a attendu, sa vie durant.
Il eut mille raison de désespérer, il a attendu … et il a vu …
il put dire merci !
Au bout de son chemin, il rencontra LA VIE
Au bout de notre chemin, il y a déjà la vie. !

PRIERE
Seigneur, Tu as été avant tous nos commencements.
Pour nous, un commencement c’est quel­que chose d’inaccompli, un seuil que l’on franchit.
Que trouverons-nous une fois la porte fran­chie ?
Succès ou échecs, bonheur ou défaites, espoir et doute, tout est mélangé, embrouillé.
Alors nous hésitons. Il faudrait prendre les choses en mains, mais nous avons tant d’expérience que nous n’osons plus rien risquer.
Nous restons sur le seuil, incapables d’avancer, incapables d’oser.
Pourtant, Seigneur, il y a si longtemps que Tu as parlé.
Et ta Parole nous ramène au coeur du secret, de l’éternel secret de ton éternité.
Elle nous demeure cachée, comme nous sont cachées toutes les origines.
Ce lieu caché, ce lieu du secret, c’est le lieu de l’abri.
L’éternité de ta Parole, de ton amour, nous met à l’abri de toutes les résistances, de toutes les objections, de toutes les contraintes qui voudraient nous écraser.
Nous sommes à l’abri car Tu dis: « Ne craignez point ! »
« Ne craignez point ! » car tout ce que nous sommes et ce qui nous entoure, en nous attend, depuis toujours est prévu, depuis toujours est aimé.
Ce que Tu nous offres, Seigneur, dépose-le au fond de notre coeur.
De là il rayonnera, il rayonnera en force, en espérance, en patience… ce sera l’amour, ton amour, dans notre vie.
Amen