Entends-tu ?

« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? » Esaïe 53. À quoi le prophète faisait-il référence ? La réponse fuse : « Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? » Autrement dit, qui a remarqué que Dieu agissait et œuvrait pour le salut de l’humanité ?

Plus de deux mille ans ont passé et Pâques vient chaque année nous rappeler que Dieu nous a aimés en premier et qu’Il continue à nous inviter inlassablement à entendre sa déclaration d’amour. Celle-ci se résume merveilleusement bien par Jean 3,16.

Le prophète nous le rappelle bien, c’est Lui « le Fils » qui a été « donné ». C’est Lui qui a subi notre châtiment et c’est par ses meurtrissures que nous avons la paix et que nous sommes guéris (Esaïe 53,5).

Oui, Christ, notre Pâque, a été immolé (1 Cor.5,7) ! C’est le chant de Pâques, le rappel d’un Amour qui ne finit pas. Dieu t’aime qui que tu sois. Il veut que tu te souviennes que même, si toi, tu lui as tourné le dos, voir oublié, Lui, alors que tu n’étais même pas né, Il t’aimait déjà !

1 Cor 15,3-4 nous dit : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. »

Voilà le message de Pâques ! Parce que Dieu nous aime, Christ est mort pour nous sauver et ressuscité pour nous donner un nouveau départ, une vie nouvelle qui est la vie éternelle. Le croyons-nous ? Ou bien nous sommes-nous laissés endormir par les échos de notre société qui bannit de plus en plus « la foi » en Dieu et en sa Parole ?

N’oublions pas ce fil rouge des Écritures qui résonne comme un vibrant appel « au chant de Pâques » : « Le juste vivra par la foi » (Héb. 10/38) Alors : « À bon entendeur salut » !
Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité ! Bonne et joyeuse Pâque dans le Seigneur.

Paolo Farris