Le groupe AVEC soutient depuis deux ans deux orphelinats à Madagascar. Cet été nous avons eu l’occasion de rencontrer le conseil d’administration de l’un d’eux, le centre AKANA TANGAINA. C’est un orphelinat de la FJKM (Église de Jésus-Christ à Madagascar – réformée), situé en banlieue de Antananarivo.
Donc, ce jeudi 10 juillet, nous arrivons vers 9 h, et sommes chaleureusement accueillis par l’équipe. Sont présents : le président (pasteur Rakotomanana Jean-Roussel), le vice-président, la secrétaire, un conseiller, le directeur et son épouse, assistante sociale, … et leur bébé ! La trésorière, notre « contact » (rappelez-vous, elle a participé à un culte en juin 2013 lors de son passage en Belgique), est excusée. Nous aurons l’occasion de la rencontrer un autre jour.
Le centre accueille actuellement 22 enfants, 7 filles et 15 garçons, qui ont entre 7 et 22 ans. En 2014 il a accueilli 2 nouveaux enfants. Les critères d’admission sont : être orphelin de père ou de mère (voire les deux), et être âgé entre 7 et 10 ans. Le centre n’est pas équipé pour accepter les bébés. Les jeunes quittent le centre vers 25 – 26 ans, quand ils sont autonomes.
Voici le déroulement d’une journée type : lever – petit-déjeuner – tâches ménagères – école – repas de midi – école – repas du soir – culte participatif – étude supervisée – coucher. Tous les lundis, il y a un temps de partage avec les jeunes sur des sujets variés : vie de famille, drogue, politesse… Le samedi, les enfants et les jeunes participent aux activités de la paroisse : croix bleue – STK – scouts … Cette année ils ont aussi participé à un tournoi de football inter-ONG.
Le centre a une capacité d’accueil de 40 enfants, mais n’a pas suffisamment de moyens.
En 2013, un bâtiment a été réhabilité grâce à un financement de la Cause Hautes-Alpes. Chaque année, la période septembre-octobre est très difficile à cause de la rentrée scolaire. Le centre manque de matelas. Les chaussures sont aussi un poste budgétivore.
Concernant la scolarité des enfants : ceux-ci fréquentent les écoles des environs. Il y a des accords entre les directions et le centre afin de limiter le coût des inscriptions ; sur le terrain les enfants du centre sont souvent victimes d’exclusion de la part de certains enseignants. Les enfants ont fréquemment besoin de cours de français supplémentaires. Cette année, ceux-ci furent donnés par 2 bénévoles. En 2014, 2 enfants présentent le CEPE (CEB), 2 le BEPC (sec inf ) et 2 le BAC.
Personnellement, je retiens l’enthousiasme et la motivation des personnes que nous avons rencontrées, en particulier du directeur et de son épouse. Ils ont témoigné qu’ils sont à ce poste par vocation …
Martine RASOAMANANA-RENARD